«Les bottes suédoises», le dernier roman de Henning Mankell, baigne dans une sorte de clarté crépusculaire. Il se savait sans doute condamné, mais ne se répand pas dans la mièvrerie. «Profondeurs»… «Les chaussures italiennes»… Son personnage récurrent de vieil homme irritable vivant seul sur son île est une sorte de double de son Wallander. Les choses ne sont jamais vraiment dites ou comprises. Les personnages se fuient. Wallander mourra dément. L’écrivain qui a dénoncé les inégalités, qui a tenté de réconcilier l’Afrique et l’Europe, aura été, superbement, paradoxalement, l’écrivain du silence, l’homme de «La muraille invisible».
«La tête de violon» dans le prochain numéro de la revue Alibis
4 octobre 2016Vendredi le 7 octobre à 17h00 à la Maison de la littérature à Québec aura lieu le lancement du numéro 60 de la revue Alibis, pour lequel j’ai écrit une nouvelle, «La tête de violon».
Vous retrouverez André Surprenant quelques mois après son départ des Îles-de-la-Madeleine. Sergent-enquêteur de la SQ à Lac-Beauport, il doit éclaircir les circonstances entourant la mort de Anne Cassidy-Robitaille, carbonisée dans l’incendie d’un chalet à Tewkesbury.
Vous y retrouverez des personnages de La Marche du fou.