«On finit toujours par payer» sera porté à l’écran

30 avril 2010

Le projet d’adaptation cinématographique de mon polar On finit toujours par payer, paru en 2003 aux Éditions de la courte échelle, a franchi les dernières étapes de financement.

Produit par Go Films, le film sera réalisé par Gabriel Pelletier. Le scénario est de Gabriel Pelletier et de Marcel Beaulieu.

Une excellente nouvelle.


Aimez-vous Brahms?

20 avril 2010

Françoise Sagan avait, entre autres talents, le génie de la formule, ce qui fort utile quand on cherche un titre.

Aimez-vous Brahms? Quant à moi, je ne l’aimais pas. Je trouvais sa musique ampoulée, complexe, insaisissable, redondante. Depuis quelques années, je me suis mis à le fréquenter, d’abord poussé par l’irritation de ne rien goûter de ce géant de la musique, puis avec de plus en plus de plaisir.

J’aime la musique classique presque autant que je suis attiré par la lecture de la vie des grands compositeurs. J’ai lu trois ou quatre biographies de mon copain Amadeus, j’ai été estomaqué par la mythomanie de Beethoven, pas compris grand chose à ce qui se passait entre Chopin et George Sand.

Mais Brahms? J’avais de lui l’image d’un vieux garçon barbu, d’aspect plutôt drabbe, presque bourgeois, trottinant distraitement dans les rues de Vienne. La biographie de Claude Rostand, par ailleurs trop pudique, nous donne de lui un portrait beaucoup plus vivant et nuancé.

Ce qui est remarquable chez Brahms, contrairement à ce que je pensais, c’est la pureté et la précocité de son talent et l’étonnante force avec laquelle il l’a assumé. Fils d’un pauvre contrebassiste de Hambourg, Brahms a commencé sa carrière à douze ou treize ans en accompagnant son père dans des brasseries et des bars de marins. Très jeune, il a commencé à composer. Très jeune, il a acquis un style personnel. Par la suite, il l’a patiemment développé, malgré les critiques qu’ont souvent rencontrées ses œuvres. Il faut lire sa vie pour comprendre à quel point Brahms était génial, dans le sens où il était doté de dons rares et uniques.

Brahms a consacré sa vie entière à la composition, refusant les charges officielles, refusant même – pour des motifs sans soute complexes sur le plan psychologique – de se marier. Sans épouse, sans foyer, cet homme que j’imaginais fixé à Vienne dans une situation aisée et bourgeoise, a plutôt mené une vie de vagabond solitaire, changeant de ville, de lieux de retraite au hasard des rencontres et des concerts. Ses œuvres de maturité ont été composées l’été, dans des auberges de campagne où il s’isolait de façon quasi monastique, se levant à l’aube pour se consacrer à sa routine immuable: promenades en montagne, composition, déjeuner, promenade, composition, soirée à lire ou à faire de la musique.

Brahms est mort à soixante-deux ans d’un cancer digestif. Pendant les quinze dernières années de sa vie, il a joui, contrairement à bien d’autres musiciens, du respect et de l’admiration de ses contemporains. Sa musique, romantique et classique à la fois, est certainement difficile d’accès, mais mérite qu’on l’apprivoise.


Au salon du livre de Québec

2 avril 2010

Je participerai au salon du livre de Québec qui se tiendra cette année du 7 au 11 avril au Centre des congrès de Québec.

Mercredi le 7, à 15 heures, je participerai à une rencontre animée par Catherine Lachaussée sur la scène Médias, en compagnie des auteurs Daniel Marchildon, lauréat du Prix Émile-Ollivier, et Lawrence Hill, auteur de The book of negroes.

Il y aura séances de signature au stand de la courte échelle jeudi de 10 à 11h, vendredi de 10 à 11h, samedi de 15h00 à 16h30 et dimanche de 12h30 à 14h00.

Je participerai samedi à l’émission Vous m’en lirez tant sur les ondes de Radio-Canada.

Bon salon!