La Tête de violon

26 septembre 2022

Le 1er novembre prochain paraîtra dans la collection QA-mini de Québec Amérique La Tête de violon.

Il s’agit d’une nouvelle d’une cinquantaine de pages, originalement parue en 2016 dans la défunte revue Alibis.

L’action se situe chronologiquement entre Le Mort du chemin des Arsène et L’Homme du jeudi. Le sergent-enquêteur André Surprenant, encore à la SQ, travaille à Lac-Beauport, dans la périphérie nord de Québec, depuis quelques mois. Sa nouvelle compagne, Geneviève Savoie, vit toujours aux Îles-de-la-Madeleine avec ses deux enfants. Surprenant, dont les enfants vivent à Montréal avec son ex, habite un appartement sur la rue Dalhousie, près du fleuve.

L’élément déclencheur est un incendie, une nuit de printemps, dans un chalet de Tewkesbury, près de la rivière Jacques-Cartier. Le corps de Anne Robitaille, née Cassidy, la cinquantaine, est retiré des décombres, de même qu’une tête de violon à demi calcinée. Le mari, médecin, a un solide alibi: il était en train d’accoucher une patiente quand l’incendie s’est déclaré. Par ailleurs, il peine à expliquer la présence d’un violon dans le chalet: son épouse, à sa connaissance, n’en jouait pas.

Surprenant apprend par la suite qu’une voiture, louée par un voyageur de passage, a été vue non loin du chalet pendant la nuit.

De fil en aiguille, Surprenant en viendra à prendre la même direction que les cargos dont il observe le passage sur le fleuve: l’est, l’Europe où repose la solution à la mort inexpliquée de la mystérieuse violoniste.

Mettant en scène des personnages de La Marche du fou, cette nouvelle met de nouveau l’enquêteur avec un mort – ou un meurtrier – hanté par son passé.