Stephen Harper: le Grand Équarrisseur

27 juin 2009

J’ai toujours aimé Boris Vian. En lui, j’ai célébré l’homme-orchestre, écrivain, jazzman, ingénieur, critique, pataphysicien. Le 23 juin dernier marquait le cinquantième anniversaire de sa mort, survenue bien ou mal à propos lors du visionnement de l’adaptation cinématographique de J’irai cracher sur vos tombes. Ce jour-là, j’ai eu une pensée pour le Bison Ravi. Au collège, j’ai lu ses romans et mis ses poèmes en musique. J’ai parcouru sa biographie, fasciné par le foisonnement de cet esprit protéiforme. J’écoute toujours ses inclassables chansons.

Pourquoi évoquer le fantôme de Vian alors que cet article traite de l’actuel premier ministre du Canada? Une pièce intitulée L’équarrissage pour tous. Le verbe équarrir a plusieurs sens. L’un est de dégrossir, de tailler des pièces de pierre ou de bois pour les rendre carrées ou rectangulaires. Un autre est de dépecer les animaux morts dont la chair n’est pas consommable.

Par ses coupes dans les subventions aux organismes culturels, qui s’appuient sur des critères discutables, voire idéologiques, Stephen Harper cherche à nous « rendre carrés », à nier la création et la différence. La dernière réduction des budgets de Radio-Canada (800 postes, dont 50% dans le réseau français alors que les francophones comptent pour environ 25% de la population du Canada) est un acte politique.

En matière d’équarrissage, il semble que le chef conservateur, dans sa hâte d’américaniser la société canadienne, n’a pas la patience d’attendre que ses victimes soient mortes avant de les dépecer. Il découpe alors qu’elles palpitent encore.


«Le bord de la côte»

21 juin 2009

Après de longues recherches, j’ai enfin pu mettre la main sur un enregistrement de la chanson «Le bord de la côte» de Romain Leblanc. L’enregistrement lui-même est de piètre qualité, mais j’ai pu trouver les accords et  la mélodie au piano. J’ai été surpris: la musique est plus complexe que je l’imaginais. Ce Romain Leblanc est décidément un personnage étonnant.


Un nouveau roman cet automne.

13 juin 2009

Cet automne, plus précisément en septembre, paraîtra (enfin!) mon nouveau roman.

Le mort du chemin des Arsène verra mon avatar préféré, le sergent André Surprenant, aux prises avec une troisième énigme, un violoneux trouvé mort dans son salon aux Iles-de-la-Madeleine.

Autre nouvelle: j’atterris officiellement sur la toile.