Cap vers l’est

29 septembre 2009

La parution de mon dernier roman me fournit l’excuse idéale pour faire un saut de trois jours aux Iles-de-la-Madeleine.

Demain matin, dès sept heures, j’y serai déjà sur les ondes de Radio-Canada Gaspésie-Les Iles.

Jeudi le 1er, en après-midi, je serai à CFIM aux Iles.

Le lancement de Le mort du chemin des Arsène aura lieu le même jour à partir de 17 heures au Vieux-Couvent, à Havre-aux-Maisons.

Enfin, vendredi matin, je rencontrerai les étudiants au Cégep des Iles.

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Suicides

26 septembre 2009

A woman I knew just drowned herself

The well was deep and muddy

She was just shaking off futility

Or punishing somebody

My friends were calling up all day yesterday

All emotions and abstractions

It seems we all live so close to that line

And so far from satisfaction

Joni Mitchell, Song for Sharon


La mort récente de Nelly Arcan, survenue quelques temps après le dépôt d’un roman dont un des principaux thèmes, semble-t-il, est le droit à l’euthanasie, nous met en face, une fois de plus, avec le suicide.

Hemingway, Gary, Dédé Fortin, la liste est longue et bien connue. Elle s’allonge tous les jours, d’adolescents, de vieillards, de femmes et d’hommes dits «mûrs» (mûrs pour quoi?) qui tirent leur révérence, souvent de façon inattendue, projetant leurs proches dans le purgatoire du regret et de l’incompréhension.

Nous avons tous nos suicidés. Ils occupent divers points de notre constellation sociale. Ce sont des connaissances, des amis, de lointains parents, un beau-frère, une sœur, un conjoint, un enfant, enfin, perte cruelle et irréparable s’il en est une.

Nous sommes tous des endeuillés du suicide, à des degrés divers, se serait-ce que par la perte d’une brillante jeune écrivaine comme Nelly Arcan. Pour ma part, à au moins trois reprises, je me suis retrouvé dans un salon funéraire, entre les parents et amis, à tenter de comprendre et de recréer la chaîne des événements qui avaient entraîné une mort éminemment évitable. 

La conclusion est qu’il n’y a pas toujours quelque chose à comprendre. L’aspirant au suicide évolue dans un cercle de pensées qui se rétrécit constamment. Il peut ne plus avoir le goût ou la capacité de s’exprimer. Tout ce que nous pouvons faire, c’est ouvrir les yeux et tendre l’oreille.

Malgré tout, il y aura toujours des êtres qui choisiront de mettre en scène eux-mêmes le dernier acte de leur existence, nous laissant, une nouvelle fois, devant le mystère.


Hors d’œuvre

23 septembre 2009

Lancement ce soir

23 septembre 2009

Grand lancement de mon polar Le mort du chemin des Arsène, dès 17 heures au Pub Galway, 1112, avenue Cartier à Québec.

Tout le monde est invité.


Mais qu’est-ce que le chemin des Arsène?

19 septembre 2009

Pour ceux qui pourraient se poser des questions, le chemin des Arsène existe bel et bien aux Îles-de-la-Madeleine, sur le versant nord-ouest de l’île centrale de Cap-aux-Meules. D’après mes connaissances, les Madelinots pourront me corriger, l’appellation tire son origine d’un Arsène Leblanc qui y aurait établi sa famille à la fin du dix-neuvième siècle.

Extrait du chapitre 3

Entre les villages de L’Étang-du-Nord et de Fatima s’étendait, mal circonscrit, le canton de Sur-les-Caps. Le lieu devait son nom aux falaises de grès qui supportaient l’assaut des grandes lames venues du chenal laurentien. Coincé entre des buttes arrondies et la mer, semé de quelques épinettes rabougries, le plateau herbeux n’offrait rien de la douceur des paysages de la côte sud. On y vivait face au nord, face aux vents, face aux glaces, dans de petites maisons pastel sans fioritures. En ce matin d’été, le paysage était charmant. Par un soir venteux de février, il n’avait rien d’invitant.

Peu après le phare, Surprenant s’engagea dans le chemin des Arsène, une étroite allée asphaltée qui montait vers les buttes. Il observa le voisinage. Si personne n’était dehors, aucun store n’était baissé. Les yeux des habitants de Sur-les-Caps, en ce dimanche matin, n’étaient pas tournés comme leurs maisons vers le nord et les caps tout proches, mais vers un cottage à pignons mauve devant lequel étaient garées, près d’un pick-up Toyota et d’une fourgonnette Dodge Caravan, non pas une, mais bien deux voitures de police.


Le mort du chemin des Arsène

16 septembre 2009

Alors qu’il s’apprête à quitter son poste aux Îles-de-la-Madeleine, le sergent-détective André Surprenant doit mener une dernière enquête. Le cadavre d’un homme a été retrouvé dans sa maison de l’Étang-du-Nord. Tout laisse croire qu’il s’est suicidé.

Mais pourquoi Romain Leblanc, musicien au sommet de sa gloire, grand tombeur de femmes, riche propriétaire depuis un récent héritage, se serait-il enlevé la vie?

Au fil de son enquête, André Surprenant découvre peu à peu que dans cet archipel isolé, battu par les vagues et le vent, chaque secret en cache un autre…

Pour en savoir davantage…

http://www.youtube.com/watch?v=gzSJQIBENBY


Double lancement en vue

10 septembre 2009

Mon nouvel opus, Le mort du chemin des Arsène, sera officiellement lancé le mercredi 23 septembre à 17 heures à l’étage du Pub Galway, avenue Cartier, à Québec.

La semaine suivante, je serai aux Iles-de-la-Madeleine pour le lancement atlantique, le jeudi 1er octobre à 17 heures au Vieux-Couvent, à Havre-aux-Maisons.