Les printemps meurtriers de Knowlton prise 2

29 avril 2013

C’est avec plaisir que je participerai cette année à la deuxième édition des Printemps meurtriers de Knowlton, du 17 au 19 mai.

Je participerai plus particulièrement à la rencontre L’influence des lieuxle dimanche 19 à 13 heures au Théâtre du Lac-Brome, en compagnie de Jacques Savoie et de Jacques Côté.

L’animation sera assurée par François Lévesque.

Ce festival est une occasion unique de rencontrer et de côtoyer des auteurs et des amateurs de polar. La formule est innovatrice et originale et le site, enchanteur.

 

 


«L’homme du jeudi» en nomination pour le prix du meilleur roman policier en français au Canada

20 avril 2013

L’homme du jeudi, publié aux éditions de la courte échelle en avril 2012, est en nomination pour le Prix Arthur-Ellis, catégorie «best crime writing in french», en compagnie de quatre excellents romans:

Mario Bolduc, La Nuit des albinos: Sur les traces de Max O’Brien (Libre Expression)
André Jacques, De pierres et de sang (Druide)
Martin Michaud, Je me souviens (Goélette)
Richard Ste Marie, L’inaveu (Alire)

Le dévoilement aura lieu à Toronto le 30 mai. Le prix est remis, par vote de jury, par la Crime writers of Canada.


Machu Pichu: une merveille

13 avril 2013

Beaucoup de choses ont été dites à propos du Machu Pichu, ce refuge inca perché à 3000 mètres d’altitude. Le site, «découvert» en 1911 par un explorateur américain, Hiran Bingham, est visité quotidiennement par plus de 2000 touristes ou randonneurs et a acquis une notoriété mondiale. Comme les pyramides d’Égypte, c’est un site à voir, une fois dans sa vie.

Cette notoriété se double d’un certain mysticisme. Machu Pichu, la place-forte ayant échappé aux Espagnols, est à la base du mythe de la cité perdue, repris dans d’innombrables récits d’aventure, que ce soit «Le temple du Soleil» d’Hergé, «Les mystérieuses cités d’or» ou encore la série des Indiana Jones, dont le personnage central aurait d »ailleurs été inspiré par Bingham. Les Incas, dynastie ayant à peine duré un siècle avant d’être matée par les Espagnols vers 1540, avaient un mode de vie qui peut paraître utopique. Adorateurs du Soleil, férus d’astronomie, vivant de troc, unis par une organisation sociale à la fois simple et raffinée, ils attirent la sympathie. On connaît peu leur mode de vie et leur histoire, principalement parce qu’ils n’utilisaient pas une langue écrite, mais des quipus, sorte de corde tissée de noeuds.

Le site lui-même est saisissant par sa situation. Perchées à flanc de montagnes couvertures de végétation touffue, au haut d’une rivière bouillonnante, entouré de sentiers serpentant entre les cimes, les ruines, étonnamment bien conservées dans ce pays sujet aux tremblements de terre, offrent un coup d’oeil inoubliable. On y trouve des merveilles d’invention, tel cette horloge solaire en granit dont les ombres indiquaient avec une précision confondante l’heure du jour.

Machu Pichu est évidemment envahi par des hordes de touristes, à tel point que l’ONU a recommandé de restreindre son accès à 2500 personnes par jour. Il semble que l’entreprise ait échoué l’an dernier, les touristes ayant fait une sorte de grève, bloquant l’accès des autobus. En haute saison, de juin à octobre, plus de 4000 personnes arpentent la cité perdue. Le plus beau chemin pour y accéder est par le Inca trail. Encore là, 500 personnes par jour prennent le départ de ce trek de quatre jours en montagne.


Sacsayhuaman ou le mystère inca

11 avril 2013

À trois kilomètres au-dessus de Cuzco, au Pérou, à 3500 mètres d’altitude, les Incas ont bâti, au quinzième siècle, un gigantesque temple, Sacsayhuaman. La place centrale est entourée de trois rangées de murailles constituées de blocs de pierre colossaux, si habilement imbriqués qu’ils ne laissent passer aucun jour.

Certains de ces blocs pèsent des dizaines de tonnes. Comment les Incas, qui n’auraient pas connu la roue, les ont-ils montés, taillés, agencés?

Par ailleurs, comment peut-on conclure qu’ils ne connaissaient pas la roue?

Les Incas ont été balayés par la petite armée de Pizzaro, appuyée par des tribus rivales, et par les épidémies.

Que restera-t-il des monuments de notre civilisation dans six cent ans?