Paris appartient à tout le monde

28 septembre 2011

Je marchais avant-hier le long du canal Saint-Martin, dans ce dixième arrondissement qui devient à la mode. Quais de pierre usés, arrondis, eau verte qui évoque les romans de Simenon, façades étroites, multicolores, lançant vers la rue de petits commerces, des cafés d’habitués, écluses et ponts tournants…

J’évoluais dans un décor dont je reconnaissais les poncifs. Dans l’imaginaire mondial (tout au moins occidental), en littérature et au cinéma, Paris n’a que deux véritables rivales: Londres et New-York. Londres est discrète et New-York est toute jeune. Je suis un Québécois francophone et j’ai la tête farcie de fiction: je ne suis jamais moi-même sur les bords de la Seine. Je suis dans Dumas, Balzac, Verlaine, Zola, Druon, Vian, Sagan, Simenon, Beauvoir, dans Carné, Lelouch, Jeunet, sans parler de la chanson.

Les grandes capitales appartiennent à leur pays mais aussi au monde. Elles constituent une sorte d’espace mitoyen, que leurs habitants doivent partager, avec plus ou moins de grâce, avec les visiteurs. Les Parisiens ont longtemps traîné la réputation d’être désagréables. Ce ne doit pas être toujours évident de vivre sur un plateau de cinéma surpeuplé, moteur économique d’une mosaïque moderne. D’où, peut-être, cette nécessité de découper l’espace en unités vivables, cafés, commerces de proximité, arrondissements.


Escapade à Paris

24 septembre 2011

Je m’embarque pour Paris, où je passerai la prochaine semaine.

Je n’y ai pas mis les pieds depuis 2005, lors de la tournée auprès des lecteurs de l’Association France-Québec.

Chaque fois que j’y remets les pieds, je ne peux m’empêcher de penser à Balzac, en mémoire de mon premier voyage, en 1974. Je lisais «Illusions perdues». J’ai peu fréquenté le romancier de la Comédie Humaine depuis, mais Paris lui colle à la semelle.

Au cours du même voyage, j’avais fait le pèlerinage d’Étretat, pour voir le fameux rocher qui avait inspiré «L’aiguille creuse» à Maurice Leblanc.


«La peur de l’eau», adapté de «On finit toujours par payer», sur les écrans en janvier 2012.

17 septembre 2011

«La peur de l’eau», du réalisateur Gabriel Pelletier, sera lancé en janvier 2012.

Produit par Nicole Robert de Go Films, le long métrage a été tourné en majeure partie aux Îles-de-la-Madeleine en automne 2010. Il met en vedette, dans le rôle du sergent André Surprenant, Pierre-François Legendre. La distribution comprend Sandrine Bisson, Pascale Bussières, Isabelle Cyr, Normand D’Amour, Paul Doucet, Maxime Dumontier, Alexandre Goyette, Germain Houde, Michel Laperrière, Sylvain Vigneau et enfin Stéphanie Lapointe dans le rôle de Rosalie.

La musique est de Laurent Eyquem. Le groupe Karkwa a aussi participé à la trame sonore.

Le film sera distribué par Remstar.

Pour plus d’information:

http://www.facebook.com/Peurdeleau