Je suis à Sète, ville natale de Georges (Brassens). J’y suis déjà passé, brièvement, en 1974. Je me souvenais du cimetière marin, près de la Corniche. Georges B. n’y est pas, mais le lieu est touchant.
Je demeure dans un drôle d’hôtel, avec une courette intérieure et des clefs à peluche, qui me semble tout droit sorti d’un roman de Georges (Simenon). La ville a des allures provinciales. À vingt-trois heures, les volets sont fermés, les passants se font rares. Les petits bateaux de pêche tirent sur leurs amarres dans les canaux. Sous la pluie, les chalutiers dressent leurs ombres massives devant les quais luisants. On se croirait dans Le chien jaune ou Les demoiselles de Concarneau.
J’ai eu une pensée pour un autre Georges (Langford), auprès de qui, aux Îles-de-la-Madeleine, j’ai redécouvert le répertoire de Brassens que j’avais connu enfant, à des heures illicites, quand mon frère aîné bravait le couvre-feu familial. Par une curieux détour du destin, Georges B. était chanté aux Îles dans les années 70.
Entre tous ces Georges, il y a la mer, la poésie et du mystère.
C’est toujours un plaisir bien «consommé littérairement» de lire vos petites chroniques.
encore davantage!!
LB
Merci!
Je suis tout à fait d’accord…
TPA
J’ai tout lu vos bouquins… j’attends les prochains… c’est pour quand? Je dévore les îles quand je dévore vos histoires… encore et encore svp.
à bientôt, j’espère.
Le prochain devrait sortir à l’automne ou au plus tard à l’hiver. Mais il ne se passera pas aux Îles!