Les États-Unis d’Amérique sont gouvernés par un bandit

Je n’ai pas écrit sur ce blog depuis plus de trois mois, occupé à écrire le premier jet du neuvième Surprenant, occupé aussi, peut-être, à apprendre à vivre sous la menace du bandit qui tente d’instorer une dictature aux États-Unis.

C’est en toute connaissance de cause que je publie ici quelques paragraphes qui me vaudront peut-être d’être interdit de séjour chez nos voisins du sud, d’être harcelé par des nuées de trolls ou d’être interpelé par quelque sbire.

Ou quoi?

Tout a été dit dans la presse dite libre sur Donald Trump. Il n’en continue pas moins de sévir. Son deuxième mandat, qu’il tentera certainement de prolonger ou de répéter malgré la constitution américaine, est un coup d’état au ralenti. C’est dit, c’est écrit sur plusieurs tribunes. Le train continue de dérailler. La vis continue de tourner. Des commentateurs beaucoup plus aguerris et informés que moi continuent de le clamer chaque semaine dans les médias qui ne sont pas tombés sous les assauts de la Silicon Valley.

Je leur laisse le soin de commenter les agissements du bandit.

La question que je pose ici, c’est comment continuer de vivre, de lire, de voyager, d’écrire dans cette dystopie? La littérature a toujours été une arme, une façon d’interpréter et de changer le monde. Dans l’ère de post-vérité que crée l’intelligence artificielle, la fiction a-t-elle toujours son utilité? Serons-nous, écrivains, remplacés par des machines à fabriquer des personnages et des intrigues?

C’est déjà commencé.

Si j’écris ce texte, c’est que l’intimidateur en bas réussit à instiller quotidiennement son venin.

La peur.

Que faire contre la peur? Parler, dénoncer, combattre.

Écrire, cout donc.

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